CAMILLA SPARKSSS
samedi 6 avril 2019
Troisième Volume du Minotaure
Lumière des ténèbres / Electro clash / Synth maximalist
Le projet est né d’un désir, d’une nécessité. Arrêter de décharger ces satanés instruments de rock qui pèsent 46 kilos (on remarquera que l’auteur de ce texte n’a aucune idée du poids et n’a jamais utilisé autre chose qu’une flute à bec en 6ème B) pour le live. Peter Kernel, dont Camilla est la co—leadeuse arpente le splendide, mais comme pour tout groupe la mise en place avant d’arriver sur scène est fastidieuse. Fut donc imaginé ce side-project, électronique, sombre et dansant, proche à la fois de la culture club des 80’s et du vacarme furieux des 00’s. Un projet qui refuse de choisir car le résultat n’a pas à être parfait. Le contact avec le public doit lui par contre être cash. Amener l’énergie d’un concert de rock et ces sensations physiques provoquées par un groupe suant toutes les gouttes de leur âme avec la contrainte d’un solo assisté uniquement d’un clavier. Aller chercher la danse par d’autres invocations. Comme si Culture Club se teintait de black metal et les pogoteurs se mettaient à chorégraphier leurs rencontres corporelles. La grâce d’un legging d’or tâché de sang.
